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Finistère,  Superficie 6 733 km² Population 893 914 hab. Date du recensement 2009; Cours d'eau l'Aulne, l'Elorn, l'Ellé, l'Aven, le Bélon, le Moros, l'Odet, le Goyen, l'Aber-Benoît, la Penzé, le Douron. Nom des habitants les Finistériens, les Finistériennes. Le département du Finistère tire son nom de son positionnement géographique. Son nom en breton est Penn-ar-Bed. Créé en 1790 comme la plupart des départements français, le Finistère est situé à la pointe occidentale de l'Europe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes impressions à mon arrivée à Penn-ar-bed:

 

Raz de Sein, pointe du Raz, cap Sizun

 

Je ne sais pas comment le décrire, il faut le vivre avec les rêves dans la tète et l'imaginaire... Il faut, au préalable connaitre les histoires et légendes de cette pointe pour mieux s'en imprégner.

Mais le résultat est au dessus des espérances car quoiqu'on puisse imaginer, on est loin de la vérité.La vérité n'existe pas, juste on s'en approche sans jamais l’atteindre, même les plus belles cartes postales du monde ne peuvent rendre le spectacle vivant de ce lieu mythique.

Pourtant on l'a rêvé, imaginé, on a visionné des photos, lu des commentaires, mais une fois sur place on a tout oublié car rien n'a pu décrire ce que l’émotion vous transmet.

 

Je suis arrivé le samedi nuit a 2h du matin, dormi en baie des trépassés en l'entendant mugir sans pouvoir la voir, enveloppé d'un épais brouillard. Mais le lendemain matin, au réveil, sortant de mon matelas mis dans mon break, j'ai cru que j'allais pleurer.C’est .... Grandiose? Sublime?... non je ne suis même pas arrivé a trouver le mot qui puisse s'accorder avec ce lieu.Après ce moment de stupeur, je suis allé marcher sur la plage, imaginant ses légendes, apercevant la vieille sortir petit à petit du brouillard.

J'ai pris ma voiture et suis allé me garer au parking de la pointe du raz et j'ai emprunté comme une procession, le sentier qui mène au bout du monde... penn ar bed...J’ai tout dit...Car là, j'ai encore les larmes qui montent rien qu'en y repensant... c'est ça le Finistère...

 

J’y suis retourné le vendredi soir suivant, assis sur un rocher regardant la nuit tomber et le phare s’éclairer. L’émotion reste intacte, comme au premier jour.Un retour en octobre, comme si un aimant me forçait à y aller, quelque chose que l’on doit faire impérativement !Les vagues étaient là, la baie resplendissait entre soleil, et brume… Tevennec, au loin gardien des lieux, la vieille à gauche qui veille… Envoutant, une dimension surréaliste…

Je ne sais toujours pas si c’est un endroit mythique ou mystique, surement un peu des deux… La magie opère…

A Partir de ce moment je sais que c’est là que je veux vivre, sentir la nature et ses éléments, m’imprégner des légendes, du bateau de la mort… entendre les gémissements des trépassés… Ils ne me font pas peur, au contraire, ils m’impressionnent et me font me sentir en sécurité, paradoxal !

 

Sous le soleil oblique, le soir tombant sur la baie je me remémore les passages d’Anatole le Braz… Il a raison, c’est exactement ce qu’on ressent, c’est ce que nous renvoie ce lieu !Un petit tour sur la pointe du van, sentir cette chapelle qui veille tournée vers les marins, voir le petit halo de Tevennec… Un silence c’est abattue mais le bruit demeure aussi, la mer rugit, c’est la marée… C’est bizarre ! le silence et le bruit, les deux à la fois… Il n’y a qu’ici que j’ai ressenti ça !

Puis, Castelmeur, et Brezelec, comme deux lignes s’avançant dans l’océan… La fougère aux couleurs automne est flamboyante, superbe.

Je sais que demain je vais avoir du mal à quitter tout çaI

 

Irrésistiblement, il a fallu, comme par envoutement que j'y retourne en Janvier. C'est inexplicable, je ne sais pas ce qu'y me pousse a y retourner sans cesse, les lieux, les légendes ou les récits d'Anatole LE Braz. Peut être, un tout à la fois, sans distinction. Parfois j'envie ce rocher de granit afin de pouvoir rester sans bouger, pouvoir voir ce spectacle indéfiniment.

Tous les soirs, de nuit, il a fallu que j'emprunte la petite route côtière qui relie trépassés au van afin de voir mes phares briller, la vieille, la plate, le chat, Sein, Ar-Men, Tevennec, st Mathieu et le petit minou. Sans cela je n'aurais pas pu dormir. C'est bizarre, j'ai dit MES phares, mais ne sont ils pas un peu de nous? je le pense. Ils nous appartiennent à nous tous et ils nous représentent à travers leurs histoires, leurs malheurs , leurs joies, leur majesté.J'ai besoin d'eux car ils font partie de nos vies.Je sais que si demain je ne les verrais plus, je regarderais cette pointe autrement, comme défigurée, amputée, vidée.– avec Guillaume, à Baie Des Trépassés.

 

Penn Ar Bed 

 

Histoire rapide du Finistère:

 

À l'époque antique, le Finistère était habité par le peuple gaulois armoricain des Osismes (Celtes). Après la conquête romaine le territoire relevait de la province de Gaule lyonnaise. Le chef-lieu des Osismes fut installé à Vorgium (l'actuelle Carhaix). À la fin du IIIe siècle fut construit à Brest un castrum pour se protéger des pirates scots, saxons et frisons. Un siècle plus tard, il fera partie du système de défense et de contrôle de la Manche mis en place par le gouvernement impérial, le Tractus Armoricanus et Nervicanus. Le territoire des Osismes aurait été concédé aux Bretons par l'empereur Maximus à la fin du IVe siècle. Augmenté de celui des Coriosolites, il formera la Létavie, bientôt appelée Nouvelle Bretagne ou Petite Bretagne. Ce berceau de la Bretagne continentale fut divisé en deux royaumes, la Cornouaille et la Domnonée qui avaient leurs correspondants insulaires. Ces royaumes doubles d'un côté à l'autre de la Manche étaient vraisemblablement régis par les mêmes dynasties à l'origine. Le Broërec (l'actuel département du Morbihan) se détacha de la Cornouaille et le Léon se détacha du royaume de Domnonée. Le royaume de Cornouaille devint un comté sous l'influence franque avant de se fondre dans le domaine ducal de Bretagne, lors de l'accession de la dynastie comtale au trône ducal en 1066. Le Léon reste sous l'autorité de ses vicomtes, quoique fort écornée par les ducs Pierre Mauclerc et Jean le Roux. Les Rohan héritent du Léon par mariage. Le titre de prince de Léon est encore porté aujourd'hui par le fils de l'actuel duc Josselin de Rohan (c'est bien sûr un titre de courtoisie). Le département est créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir de la partie la plus occidentale de l'ancienne province de Bretagne. Il comprend l'ouest de l'évêché de Cornouaille, l'intégralité du Léon et le tiers ouest du Trégor, ainsi qu'un petit bout du Broërec ou Vannetais : communes de Rédené, Arzano et Guilligomarc'h situées à l'est de Quimperlé. Par ailleurs le département s'est agrandit en 1857, aux dépens du département voisin du Morbihan, en annexant la commune de Locunolé. Ce sera l'unique modification territoriale du département, après sa création, bien que d'autres communes réclameront en vain leur rattachement au Finistère pour des raisons à la fois géographiques, linguistiques et historiques. Ce sera notamment le cas des communes de l'ancienne sénéchaussée de Gourin : Gourin, Le Faouët, Guiscriff etc., qui dépendaient sous l'Ancien Régime de l'évêché de Cornouaille. La création du département ne s'est pas fait sans heurts, notamment pour le choix du chef-lieu, les deux villes de Landerneau et de Quimper s'étant toutes les deux portées candidates . Le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III est largement soutenu dans le Finistère, département catholique, conservateur et monarchiste ; il fait même partie des quatre départements où aucun opposant n'est arrêté.

ATTENTION! Ce site est en construction! Il comportera au final plus de 500 photos! 500 textes seront collés petit à petit avec les photos. Veuillez m'excuser de ce désagrément!

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